Histoire la Grèce antique 6ème
- Roseline Pendule
- 8 sept. 2023
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 août

La Grèce antique occupe de beaux chapitres de 6ème, aussi bien en cours d'Histoire qu'en français.
Au-delà des savoirs académiques essentiels, ces connaissances offrent un voyage incroyable entre dieux, citoyens, philosophes et héros. Car oui, la Grèce antique, ce n’est pas que des statues cassées et des temples en ruine : c’est une culture vivante, passionnante et pleine de punch !
Où et quand ? Situer la Grèce antique
La Grèce antique est une période qui s’étend environ du VIIIe siècle avant J.-C. (naissance de l’écriture grecque) jusqu’à la conquête romaine en 146 avant J.-C..
Elle ne correspond pas exactement à la Grèce actuelle. À l’époque, la Grèce était composée de cités-États indépendantes (les fameuses polis) comme Athènes, Sparte, Corinthe ou Delphes, et s'étendait aussi sur les côtes de l’Asie Mineure (actuelle Turquie), le sud de l’Italie, et les îles de la mer Égée.
Des cités indépendantes mais unies par la culture
Chaque cité a ses lois, son armée, son gouvernement. Mais les Grecs partagent une langue commune, une religion polythéiste, des mythes, des jeux sportifs (coucou les Jeux Olympiques !) et une culture qui les rassemble.
Deux cités vont marquer les esprits :
Athènes, berceau de la démocratie.
Sparte, cité militaire et austère.
Athènes, la démocratie en marche
À Athènes, au Ve siècle av. J.-C., une idée révolutionnaire naît : le pouvoir appartient aux citoyens, qui votent directement les lois. Bon, par « citoyen » il ne faut pas se méprendre, il n'est pas du tout, du tout, du tout question de « tout le monde » : pas les femmes, pas les esclaves, pas les étrangers. Mais pour l’époque, c’est déjà une sacrée avancée.
Les citoyens athéniens participent à l’Ecclesia (assemblée), peuvent être tirés au sort pour juger au tribunal ou administrer la cité. Un modèle qui a influencé nos propres démocraties modernes !
Sparte, l’art de la guerre
À Sparte, on ne rigole pas : les garçons sont entraînés à devenir soldats dès l’âge de 7 ans. L’objectif ? Créer une armée imbattable. La liberté individuelle y est moins importante que la force du groupe.
Les femmes, elles, y sont beaucoup plus libres qu’à Athènes : elles peuvent posséder des biens, gérer leur maison mais pas voter non plus, hein, faudrait pas exagérer.
Les guerres célèbres : Marathon, Salamine et la guerre du Péloponnèse
L’histoire de la Grèce antique est aussi marquée par des conflits majeurs :
Les guerres médiques opposent les cités grecques à l’empire perse. Athènes se distingue à la bataille de Marathon (490 av. J.-C.) et à Salamine (480 av. J.-C.).
Puis, les Grecs s’entre-déchirent dans la guerre du Péloponnèse entre Athènes et Sparte (431-404 av. J.-C.). Pour quel résultat ? Beaucoup de pertes et un affaiblissement durable. C'est malin !
Un monde de mythes, d’arts et de sciences
La Grèce antique, c’est aussi :
La mythologie : Zeus, Athéna, Héraclès, Poséidon… Ces dieux fascinants font partie du quotidien des Grecs.
Le théâtre : les tragédies de Sophocle et les comédies d’Aristophane attirent les foules.
La philosophie : Socrate, Platon, Aristote posent les bases de la pensée occidentale.
Les sciences : Pythagore en maths, Hippocrate en médecine, Thalès en astronomie… Hum, ce doux parfum de théorèmes !
L’héritage de la Grèce antique 6ème
Pourquoi en parle-t-on encore aujourd’hui ? Parce que la Grèce antique a posé les bases de notre civilisation européenne :
La démocratie
La pensée critique
Les arts
Les sciences
Les Jeux Olympiques
Tout ça vient en grande partie… de là !
Pour compléter une leçon en classe, proposer une autre accroche et ramener au chapitre du programme, je vous laisse cette Chronilettre, une missive historique rédigée par un personnage du temps passé. Elle est inventée par mon petit cerveau farceur mais ne raconte que des faits réels. Vous pouvez la laisser à portée des jeunes mains, la lire à voix haute et je fais confiance à votre inventivité pour utiliser le fichier à télécharger en bas de page ! Je vous laisse donc avec l'empereur perse.
480 av. J.-C.,
Salamine, Grèce.
Chère lectrice, cher lecteur,
Par ce pli, je t’appelle à l’aide. J’ai pu me réfugier quelques instants au fond du vaisseau pour t’écrire. Il est difficile de s’exprimer posément alors qu’au dehors la bataille fait rage. J’entends les rames des navires s’entrechoquer, les chefs grecs hurlent leurs encouragements et mes soldats s’épuisent à résister. Qu’est-ce qu’il m’a pris de revenir attaquer ces Athéniens ?
Visiblement, mes hommes ne leur font pas peur. Ils doivent tenir leur entrain de leur première victoire, dix ans plus tôt. Te souviens-tu de notre humiliante défaite à Marathon ? Nous avions dû prendre la fuite avant de finir irrémédiablement encerclés par nos ennemis.
Nous ! Vaillants Perses préparés au combat ! À la tête d’un empire s’étirant de la Turquie aux Indes en plus de l’Égypte ! Obligés de battre en retraite face à ces hoplites sans cavalerie ni archers. La honte… Je ne pouvais pas en rester là !
Et voilà que l’horreur se reproduit. Cette fois, nous sommes demeurés sur mer mais la flotte rivale semble avoir progressé. Je suis inquiet.
Il nous faudrait plus de vaisseaux. Ce passage vers le détroit de Salamine est trop étroit. Les bateaux ne peuvent manœuvrer.
S’ils continuent à avancer l’un derrière l’autre, ils vont se faire happer tour à tour par les trières athéniennes qui occupent tout l’espace. Il faut prévenir mes navires à l’arrière, ne pas nous suivre, prendre sur la gauche. Sinon…
Je rêvais d’étendre mes territoires vers l’ouest, la Grèce était un passage obligé. J’avais tout préparé. Malgré notre précédente défaite, mes armées toujours intactes comptaient 150 000 combattants. Comment est-ce possible ? Tous les citoyens grecs sont-ils venus nous achever ?
Nous n’avançons plus ! Que se passe-t-il ?
Ah ! Les flèches arrivent sur nos voiles ! Voilà que les Grecs ont des arcs désormais ! Le bois de la coque craque, mes hommes crient… Je dois aller voir le désastre. J’ai bien peur d’avoir été attiré dans un piège. Fatal piège qui entraîne ma défaite, encore une fois.
Mais où s’arrêtera la puissance athénienne ? Mes ancêtres Achéménides me renieraient s’ils voyaient le carnage des épaves que j’aperçois à la surface de la Méditerranée. Cette seconde guerre médique me forcera-t-elle à me replier ? Oui ! Fuyons !
Moi, l’Empereur des Mèdes, suis vaincu.
Xerxès 1er
Empereur perse.
Et pour proposer des activités en lien avec la Grèce antique, je vous laisse découvrir les Lupinotes lors d'une enquête sur le mont Olympe !
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