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  • Roseline Pendule

Écrire une trilogie ou l'influence d'un âne


Si vous me suivez sur les réseaux, vous le savez déjà depuis quelques jours mais, dans le cas contraire, il faut que je vous le dise : en 2022 paraîtra une trilogie de littérature de jeunesse écrite de mes petites mains (et mon encore plus petit cerveau, comme quoi il ne faut jamais abandonner) !

Un rêve se réalise, comme à chaque nouvelle concrétisation de projet.

Pour cette occasion, j'ai eu envie de retracer un semblant de parcours d'écriture afin de pouvoir expliquer comment j'en suis arrivée là tout en me donnant un motif pour me présenter plus longuement, plus authentiquement, car ma timidité comme une certaine retenue vis-à-vis des réseaux sociaux ont jusqu'à maintenant beaucoup limité mon envie de partage pourtant très présente.


Côté humeur, vous ne serez pas surpris d'apprendre que je frétille toujours comme une anguille dans son aquarium de vitamine C : les publications à venir ne font qu'encourager les projets qui se multiplient et les bulles de motivation ne se percent pas.


Depuis deux semaines, le premier tome de la trilogie de jeunesse est parti chez l'imprimeur. J'ai également terminé l'écriture du deuxième tome sur lequel je retravaillerai au tout début de l'année prochaine. En attendant, il repose comme une pâte à lever sur une étagère et je plonge dans de nouveaux projets très différents.


Quant à l'évocation de mon passé d'écriture, imaginiez-vous que tout avait commencé avec un âne ?

Oui, vraiment. J'avais 11 ans et quelques best-sellers à mon actif dans mon cahier de poésie taille primaire (notamment "Vie de mouche" et "Pourquoi on naît, on vit, on meurt") lorsque ce personnage à hautes oreilles a voulu exister dans ce que j'imaginais être mon premier roman.

L'animal vivait quelques aventures bien gnangnan à travers les lignes que je tapais fièrement sur ma machine à écrire. Vous savez, cette sorte de machine pour enfants sur laquelle enfoncer chaque touche consistait à torturer ses phalanges. Et dire que pour Noël, j'avais demandé une jolie machine à clavier plat...

Le Père en robe de Coca cola avait commencé à me mettre des bâtons dans les roues. La vie fit de même durant moult années.

J'entrepris des études longues tout en travaillant jusqu'à ce qu'un révélateur de personnalité en couche fasse son apparition. Un petit bonhomme qui n'a même pas eu besoin de desserrer les lèvres pour que je comprenne la leçon : trouve ta voie et suis-la. Par étapes, avec des allers-retours, j'avançais dans ma réflexion jusqu'au moment où je créais des ateliers culturels familiaux. Vous en trouverez d'ailleurs quelques reliques ici et là sur ce site.

Ces expériences inoubliables, fantastiques, d'une richesse infinie, ancrèrent ce que je ressentais depuis longtemps : on peut tout transmettre du moment que l'on prend en compte l'individu qui est en face de soi. Alors, entre les préparations, les associations d'idées, les égarements complets aussi, l'écrit devint essentiel dans mon quotidien.


Jusqu'à ce qu'un outil accélère enfin le processus...

À suivre... (ah vous le sentez, là, hein, le suspense créé par la romancière !)


Et vous, qu'avez-vous dans votre cartable à souvenirs ?

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